« Cela te dirait que l'on aille boire un verre ensemble ?»
Et la pensée se fait plus rapide que l'instant même.
En un tour, douche, petite jupe légère, tee shirt noir, talons: bien entendu, boucles
blondes.
Le résultat me convient... dans le miroir je me trouve sobre, nette. Ah! Une touche de parfum
pour officialiser le tout. Il me semble que je suis... on va dire relativement neutre, convenable en somme.
22h10
Mes mains se collent à ce volant froid. En route, je suis en route. Je roule.
Je ne sais pas ou je vais. Juste quelques explications griffonnnées sur un petit bout de
papier attrappé à la va vite devant mon écran.
Je ne sais pas qui je rejoint. Juste 3 jours de discutions et une petite cam' vite
fait.
Mais je suis fascinée par ses mots.
IL est trés fort cet homme là!
IL est très persuasif. Déja tellement convainquant. LUI, de me faire glisser dans la nuit et
moi ... folle d'accepter!
Mais peu importe, j'ai envie de le connaître, de le
rejoindre.
Les tours de roues me ravissent, les lumières se font soleil. Mes pensées se bousculent dans
ma tête, des idées inconnues et rebelles viennent à défier mon sens commun. Ma logique de femme s'évanouit. Ma prudence s'éfface derrière moi..
Moi, qui d'habitude prend tant de précautions, me voilà dans la nuit rejoindre un tentateur de
cervelle.
Et je me surprends de moi même, ne me reconnais pas dans cette peau. Je cours, je
vole...
Mais ou vais je? Que va t il oser faire de moi? Tant de questions que j'ai hate de ne plus me
poser, tant de réticences, de craintes, d'envies aussi d'être là devant lui, de désirs que je ne souhaite plus virtuels. Etre enfin à ce premier instant de la découverte de l'autre, trouver le
premier regard et découvrir ce premier moment.
Entendre ses mots et le voir me découvrir. Attendre l'instant ou je vais m'abandonner à sa présence, me laisser guider, me laisser faire...
déjà. La campagne est belle au dessous de la lune qui brille de tous
ses feux. 61...62... Je roule encore et toujours Mais ou vais je ? Je tourne par deux fois autour de ce rond point fatidique jusqu'à ce que les 8 lettres rouges d'un panneau
blanc me crèvent les yeux. Mes mains agrippées à ce volant devenu brulant
s'habillent d'une douce buée.
Les battements de mon coeur changent de direction pour émigrer dans ma tête. Derniére ligne droite...Une petite rue déserte. Un chat qui passe! Comme dans les romans... Mon carrosse décide de se poser devant UNE château déguisé d'une croix verte.Vert... couleur de l'espérance. C'est décidé, il
n'ira pas plus loin. Que le chemin était long et court!Se poser là, oui , rester ici à attendre. Arreter le bruit du moteur. Écouter le bruit du silence qui passe.. L'attendre, LUI.. Je sors de la voiture. 23h03... Dehors, je sens l'air passer entre mes cuisses...
Il fait froid pourtant j'ai chaud. Puis , il arrive... tel un homme dans la nuit...
Ce soir là, il faisait doux, comme une nuit d'été ...Je me suis fait un immense plaisir
d'aller LE chercher. Un ‘’bonjour,’’ un baiser, nous nous dirigeons vers la voiture...
Le ticket disparaît dans la machine, comme mon regard dans ses yeux que je ne vois pas...
La barrière se lève, ça y est: la liberté!
Nous roulons, nous nous sentons, nous discutons...
La nuit se fait de plus en plus épaisse, le goudron défile sous les tours de
roues.
La nature se présente à nous, majestueuse... Les arbres volent la place aux réverbères...
tout devient vert...
Je n'ai qu'une idée en tête! Pouvoir le déguster au plus vite! J'ai chaud et j'ai vraiment
très... soif !
Mais je ne vais pas lui dire, ne pas lui avouer mon désir ni même mon plan qui se
prépare...
Je continue à conduire... Comme si de rien n'était... doucement, surement...
A l'affut du moindre vermisseau... Pardon, je m'égare (mais ne me perd pas !)
.
A l’affut, donc, de la moindre petite route qui montera ou descendra. Je scrute, j'observe,
j’épie, je me fais chatte dans la nuit.Yeux perçants... culotte percée...
Enfin je trouve! Du coin de mes lèvres déjà préparées, un petit sourire imperceptible se
dessine. A peine engagée dans cette montée, j'entend sa voix me dire:”Toi ! Tu as envie de me sucer..." Je suis démasquée! Mise à nue... déjà! Comment va-t-il accepter mon
insolence?
'"Mais oui bien sur, j'en ai très envie!'" lui dis je. Et je suis fière de moi de l'avoir
entrainé et ce soir c'est moi qui conduit... la danse... Quelle audace de ma part! Mais cela le fait sourire gentiment.
La voiture monte... lui aussi. Les roues glissent... moi aussi.
Phares et moteur éteints, ma voiture finit sa course le long d'un mur, tout doucement, sans
bruit aucun.
Il n'y a personne ici, il n'y a que nous dans la nuit, juste nous et la voiture... Tout est
coloré de noir, même lui... Je ne vois rien, mais je sens, et j'imagine la suite du début de cette histoire ...
J’attends qui veuille bien me donner... Mais il est assis à coté de moi, bien sagement,
sans un mot, dans l'attente... et moi aussi. Réfléchit-il peut être? Voudra-t-il?
Enfin, je le vois dégrafer son pantalon et m'offrir son Artaban dressé qui m'attend de
toutes ses forces. Humm, comme je suis heureuse. Je m'approche et me penche sur lui... Ma bouche le happe, l’aspire, le lèche, le mouille. Et encore... Goulument, je me régale.
Je ne me reconnais pas en chienne parfaite... Je sens qu'il est satisfait de mon
engouement; il voit que je mets du cœur à l'ouvrage! Je retrouve enfin son odeur, il est dur comme le levier de vitesse qui me bloque la poitrine, parfait pour ma bouche qui s'affole... Il me
récompense en me donnant une douce caresse sur mes cheveux... Humm, grand délice, subtil régal.
Et cela dure, et il est dur. Je me perds, continue, il se laisse faire, il me tient et
m'attrape les cheveux, pousse ma tête pour que j'aille plus profond encore, bien au fond et j'adore ça, je me délecte. J'aspire... J’insiste. Longuement. Et je le laisse faire, ce n'est plus ma
bouche, c'est la sienne... Il pénètre ma gorge.
Il me félicite. Je suis satisfaite et lui aussi.
«Vas poser ton ventre sur le capot !» m'ordonne t il.
Je m'exécute sans plus attendre, je suis déjà dehors. Je me fond avec ce capot qui
réchauffe mon ventre déjà si brulant. Et j’attends... J'ai chaud, je fonds, je coule,
Il relève ma jupe et je peux enfin sentir son sexe tant attendu qui entre en moi... Je
m’aplatis sur le capot, je me confonds en lui, je me donne toute entière... Je le laisse faire, je suis incapable de bouger... Et d’ailleurs, je n'ai pas envie de... bouger !
Lui derrière moi, croupe abandonnée: je me soumets. Je n'ai qu'à sentir ses va et vient qui
sont précis et... éfficaces.
La voiture a de plus en plus chaud et je sens que je vais m'abandonner à ce plaisir
intense, je sens ma jouissance arriver, je me donne à lui, je lui offre mon bonheur, il le sent, il continue, il explore, c'est exquis.
Mais il n'en a pas assez, il veut tout, me veut toute entière comme tant de fois il m'a
déjà possédée! Je sais ou il veut en venir, ce qu'il veut que je lui donne... Et je m'écarte encore un peu plus...
J’entends à nouveau sa voix qui single dans la nuit "Donnes moi tes fesses".
Et bien évidemment: je lui donne avec grande joie mon orifice secret qu'il veut tant. Je
m'offre à lui. Je me soumet. Le va et vient continue, je me perds, je ne sent plus le feu du capot, il est en moi. Il me prend, pénètre loin, fort, je me perd encore, de plus en plus, je ne sais
plus, ma tête s'envole. Il fouine, espionne, explore mon âme... J'accepte et je m’incline, telle une chienne soumise aux ordres de son Maitre; Sœur jumelle d'une proie que le loup dévore, seul,
dans la nuit noire...
Une musique résonne, tiens! Une musique!! Ses mains claquent sur mes fesses, cela crée une
douce mélodie. Et le rythme s'accélère, mes fesses rebondissent... Je suis à lui, au plus profond de mon être. Puis j’entends la note de sa fin... Les deux musiques se taisent
ensemble.
Sans un mot, nous remontons dans la voiture.
Nous continuons notre route, comme si de rien n’était.
J’affiche, du coin de mes lèvres, ce petit sourire, et lui, sifflote.
Il faisait tellement doux, ce soir là, au fond de ce petit chemin de campagne...
Elle est là, devant moi, nue, posée au milieu de la chambre, sur la chaise qui est à coté
du lit, bras le long de ses cuisses, jambes serrées... elle attend. Je perçois dans ses yeux suppliants, un doux mélange de craintes et d'envie… Dans le doute le plus absolu de ce qui va se
passer.
J'ai pris soin, au préalable, d’embaumer la chambre de douces senteurs vanillées, de poser
çà et là, des bougies de couleurs et de faire planer les douces notes d'une musique enchanteresse.
Je m'approche d'elle, un bandeau de satin
noir dans les mains. Ce sera sa dernière vision de ce tout qui l'entoure. Tout va disparaitre dans le noir, et je sais même qu'elle fermera les yeux sous ce bandeau. Je lui pose, je fais un
nœud, je serre un peu plus pour ne pas qu'il glisse à cause de ses longs cheveux soyeux.
Je la frôle, juste pour qu'elle sente mon souffle, mon
parfum. Qu’elle sente que je suis là, tout près d'elle... Une longue plume blanche dans ma main, j’effleure ses joues, son cou, le haut de sa poitrine, ses épaules, je descends le long ses bras,
revienssur ses seins, je joue avec ses mains et ses doigts...
Je la sens frissonner. Puis je m'éloigne. Elle attend. Le bouchon de champagne qui explose
la fait sursauter... Je reviens tout près d'elle avec la bouteille pour lui faire écouter les bulles qui glissent dans la coupe. Je la fait boire. De ses lèvres, s’échappe une goutte qui perle le
long de son menton .Avec ma langue, je viens l'arrêter dans sa course... Elle est surprise de ce contact.
Elle est dans l'attente d'un 'je ne sais quoi’ qu’elle ne connait pas.
De ce doute certain je sens monter son excitation.
Je la fait se lever pour l'entrainer sur le lit qui nous tend bras et lui impose de
s'allonger sur le ventre .Sans bouger, je ne veux pas voir un mouvement de sa part. Non, pas un seul, lui dis je.
Sur cette musique douce mais rythmée je commence à lui donner de petits coups délicats de
cravache. Ses fesses rebondissent, se relèvent, penchent légèrement de droite à gauche, je continue, cela lui plait et m'excite aussi. Je lui demande si cela lui convient ainsi. Elle veut encore,
plus vite, plus fort.
'Pas de problèmes, tu vas en avoir!'
Je continue donc un peu plus comme elle me le demande en restant dans l'observation de la
couleur de sa peau qui commence à rosir délicatement. Puis la musique se tait, la cravache aussi. Je viens voir de ma langue l'effet qu'a produit cette petite mise en forme de ses fesses.
Des perles de pluies commencent à suinter.
"Retournes toi maintenant, poses toi sur le dos et écartes tes jambes lui ordonnais je!"
d'un ton sec et précis
Me voici donc, une corde à la main, m’approchant d'elle et je lui attache une cheville
gauche au pied du lit. Trois petits tours élégants, un nœud savant, la corde se marie au pied du lit blanc.
Je réalise la même chose à sa deuxième cheville. je l'entend pousser de petits cris
discrets de plaisir et d'envies. Elle doit se taire pour l'instant, nous ne sommes que dans la préparation, juste dans le début, le reste va venir, lui dis-je!
Je prends ses poignés et je les attache à la tête du lit.
Ainsi écartelée, la voici toute mienne, je vais pouvoir disposer d'elle et faire de son
corps soumis ma délicieuse chose. Je vais lui donner ce plaisir qu'elle désire tant qu'elle m'a demandé, supplié de lui donner.
Son sexe est mouillé, je la félicite telle une petite chienne qui le mérite bien. Si
j'étais un homme. Mon sexe se dresserait jusqu'au plafond tellement elle est... bandante!
Et je sens déjà ma cyprine couler le long de mes cuisses. Telle une femme que je
suis.
Je bois une gorgée...de champagne.
Je lèche ma petite Cochonne, l'essuie avec ma langue, la mouille de ma salive, lui cherche
son clitoris et le titille. Elle gémit de plaisir, tente de me donner un peu plus de son intimité mais elle ne peut bouger. Et je me fais plus précise, j'entre mes phalanges dans son sexe
dégoulinant et lui lèche son petit trou en même temps. Je me suis posée sur elle, à l'envers pour mieux pouvoir la posséder. Je l'écrase même presque... Je dispose ainsi entièrement de son corps,
ses jambes écartées me ravissent.
Mes doigts peuvent passer de partout, se promener et découvrir chaque parcelle d'elle. Je
la fouille, je la fouine de partout, entre mes doigts dans sa fente et son petit rond rose, ensemble, et décide d'un mouvement lent, je la mouille de ma salive pour mieux sentir glisser en elle
mes habiles vas et vient.
Elle se tord de plaisir, gémit, halète .Ronronne de plaisir. Sa respiration devient rapide,
je sens en elle monter l'excitation extrême de se sentir possédée ainsi, dépossédée aussi...
"Tu n'as pas le droit de jouir !"
"C'est moi qui te dit à quel moment "
"Oui ! me répond elle, j’attends que vous me disiez..."
Comme récompense, je viens l'embrasser à pleine bouche, ma langue virevolte avec la
sienne.
"Tout d'abord tu vas me lécher, je vais poser ma chatte sur ton visage et tu ne t'arrêteras
pas jusqu'à ce que je jouisse c'est bien entendu, ma petite lécheuse?
"Oui, tout ce que vous voulez...."
Je bois une coupe de champagne qui me rafraichit, j'ai chaud .Je garde ce breuvage dans ma
bouche et lui fait passer dans la sienne. Lui offre un nouveau baiser pour clore ce don pétillant...
Les yeux bandés et toujours attachée au lit, ma petite lécheuse se met donc à
exécution et me rend ce que je lui ai donné auparavant.
C'est vraiment une très bonne petite lécheuse en effet, me dis-je! Je me délecte de sa
langue et bouge au dessus d'elle, collée à ses lèvres chaudes, me frotte, et fais glisser mon sexe et mon anus à tour de rôle sur sa bouche en m'écartant plus encore..Et cela dure, je vois
qu'elle met du cœur à l'ouvrage et je l'encourage. De sa langue coquine elle attrape mon clitoris et l'aspire. Cela continue encore et encore jusqu'à ce que je vienne faire couler le fruit de ma
jouissance dans sa bouche. Elle se réjouit de ce petit jus transparent qui coule sur ses lèvres.
"Avales tout et je veux que tu me lèche jusqu'à la lie... qu'il ne reste plus
rien!"
"C'est parfait, lui dis-je, tu vas devenir Ma préférée "
Pour la récompenser ...un petit moment de fouettage savant et délicat histoire de laisser
le corps chaud, qu'il ne s'endorme pas et pour lui faire plaisir...sur ces cuisses, son ventre, ses hanches, ses seins et ses bras.
Puis, je saisis Silvergod, sous l'oreiller, Oh tendre ami fidèle, complice de mes nuits
solitaires!
Je le fait se réveiller, un petit ronronnement discret envahit la chambre.
Je le promène sur son ventre. Elle frissonne, écarte un peu plus ses jambes, elle a compris
ce que je vais lui offrir. Je m'attarde sur son ventre, ses cuisses, son entre jambes, insiste sur son bouton rose, je viens la lécher à nouveau et vérifie par là même, sa furieuse envie d'être
pénétrée par cette chose que je lui donne à réchauffer dans sa bouche. Elle s'exécute goulument à cet acte d'ailleurs!
Je la complimente. Puis je la pénètre, cela glisse tout seul, j'assemble va et vient avec
ma langue qui lui titille son petit clito tout tendu et dressé pour mieux recevoir cette frénésie de mouvements précis. Je décide que maintenant est le moment.
Je lui donne donc la permission de jouir, et cette phrase à peine finie, je sens déjà
les sursauts de son corps arriver, ses gémissements envahir la chambre...
Elle jouit de tout son corps de toute son âme ; ainsi apaisée elle se confond au lit sans
aucuns mouvements comme délivrée enfin. Anéantie. Je me déplace et l'embrasse tendrement, récompense suprême de cette belle jouissance salvatrice.
Maintenant, je vais lui enlever ses liens, la laisser me regarder, consciente qu'a partir
de cet instant nous sommes entièrement liées... Toutes deux. Nous allons boire un thé, bien sucré avec un nuage de lait ... Et nous rirons ensemble de ce merveilleux moment passé à deux et nous
promettrons de nous revoir ...pour aller plus loin dans ce jeu qui n'est en réalité qu'un ...doux jeu.
Elle a dans ses yeux cette flamme qui fait qu'au fond d'elle, elle est encore
vivante. Pourtant ses yeux là, sont enfouis dans un chemin de rides profondes, entourés de
paupières lourdes qui dessinent le poids d'une vie passée.
Elle a les cheveux de la couleur de son oreiller
d'hopital... Il y a longtemps qu'elle a vu le
jour, très longtemps. Combien de gens ont deja disparus autour d'elle... Combien d'histoires
d'amour a t elle vécues?
Marguerite...
Cette jolie jeune femme de 19 ans, pétillante, qui donnait envie à tous les
hommes du village...Blonde pulpeuse qui a fait chavirer les coeurs et provoqué tant de
heurs...Elle ne vivait que pour le plaisir, sachant le débusquer là ou il se
trouvait.
Marguerite... elle se rappelle...
Du temps de la guerre.Elle se souvient de ce beau militaire revenu le temps d'une si belle journée ensoleillée.
Toute de fleurs vétue, petites socquettes blanches, elle l'avait rejoint à
vélo, en secret, dans un champs, là bas, tout en haut. Les cloches de l'église chantaient...Les
foins venaient d'être coupés et une odeur d'acte d'amour obligé s'en dégageait... Endroit propice à toute folie de deux corps en éveil de sensations méconnues.
Deux jeunesses pleines de fougue et de
découverte... Comme elle l'a aimé, son Georges cet après midi là...
Elle s'est donné à lui , sur ce tapis d'herbes grillées par le soleil d'été,
robe retroussée, il lui a fait découvrir le vrai bonheur, donné des caresses, embrassée, léchée à en mourir de plaisir. Il l'a fait vibrer de toutes ses cordes de femme. Elle pouvait, en ce temps
là, lever ses jambes, se retouner, s'empaler sur lui, être à quatre pattes devant lui, relever ses fesses au plus haut pour lui donner l'offrande sublime de sa plus profonde intimité...Tenir
debout, droite, lui derriere elle... Courir dans ce champs pour ne pas qu'il la rattrappe... Crier a tue tête...
Et rire à gorge déployée... Insouciante, folle ...
Marguerite en frémit encore...
Elle a su ce qu'était un homme, découvert ce que son corps pouvait
recevoir,connu cette passion sauvage et brûlante qui habite le ventre d'une femme. Elle s'est offert ce pécher! Elle a eu l'eau bénite qui a coulé entre ses cuisses. Elle a eu envie de jouir avec
lui encore et encore... A n'en plus finir. Et en entier, elle lui a donné son corps...
Elle a succombé. Oui, elle l'a tant aimé ce jour là, son
Georges...
Elle arrivait à faire cela , oui, à tel point qu'elle se demande si c'est ce
même corps qui tente de la soutenir aujourd'hui ? A ce jour elle trébuche sur ses pensées... Appuyée sur la canne des ses folies passées...
Puis Georges est partit et jamais revenu... disparu comme le flots de ses
illusions perdues.
Marguerite...c'était une très belle femme... C'était...
Aujourd'hui elle a 96 ans , et elle se souvient.
Elle a le corps et les mains vides mais au bout de ce néant, il y a ses
souvenirs... nombreux et toujours présents...
Nous serons un jour à sa place , là, seuls et abandonnés alors que nous avons eu
tant de conquètes et de succès. Et sur le fauteuil rapé de nos pensées, nos réverons à nos aventures passées, en attendant qu'un jour , tout de même, quelqu'un veuille bien
écouter...
Mais nous n'avons que faire de leurs récits longs et ennuyeux car ils 'radotent
' : Les Ptit's Vieux , comme nous disons ! Eh oui...
Mais, un matin d'automne, on a voulu me raconter... et je me suis
assise...
Douce, belle Marguerite de printemps...
Trop de saisons sont passées, car si on lui demande son age... elle ne sait
plus... Un jour, ce sera vous, ce sera moi... qui tenterons de raconter à quelqu'un qui n'a
pas envie d'écouter...
La beauté et la jeunesse sont éphémères, tout passe et tous se lassent... un
jour ou l'autre.
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