J'ai revu ma douce et tendre Maelle ...
Un soir ou il fesait froid.
Dans un lieu qui inspire l'amour et la fusion des corps, une jolie maison cachée
au milieu des bois, dans la nature.
Dans sa maison...
Les couleurs d'automne sont un régal pour les yeux. Le feuillage des arbres se
balance avec la brise.
Je sonne à la porte à 20 h précises comme prévu. Lorsqu'elle s'ouvre, je
découvre avec émerveillement que ma douce Promise m'attend dans une tenue on ne peux plus... transparente.
Mon regard se pose sur ses longues jambes habillées de bas résilles et ses hauts
talons aiguilles noirs.
Ses cheveux brillent sous la lumière de l'entrée et le souffle qui passe par la
porte me renvoie les senteurs de son parfum aux notes fleuries.
Le feu crépite dans la cheminée, la table est dréssée et les couleurs de la
piéce n'inspirent que sensualité , délicatesse et harmonie des sens déjà en éveil.
Un canapé de couleur pourpre, réhaussé d'or nous attend et devant nous, une
bouteille de champagne rouge et noire flotte délicatement dans un sceau de cristal. L'insolence de belles roses blanches nous toise du regard.
Mozart nous caresse les oreilles...
Une douce odeur d'un repas prometteur nous chatouille les
narines...
Un long baiser nous réunit, nos langues se retrouvent et nos salives se mèlent enfin. Nous avions hate de nous revoir.
Notre première rencontre avait tellement été exitante, que nous ne pensions qu'à
une autre fois. Ce jour est là, ce moment est présent et nous entendons bien en profiter.
D'un petit regard complice nous connaissons d'hors et déjà le déroulement
de cette merveilleuse soirée qui s'annonce à nous...
Les coupes se remplissent et le crépitement des bulles nous ravissent. Doux
souvenirs...
Ses baisers se font insistants, ses caresses se précisent.
La voici maintenant collée contre moi, je peux sentir sa poitrine contre la mienne et j'entends les battements
de son coeur se réunir aux miens. Ses mains se posent partout sur mon corps frémissant d'impatience.
La voici qui se léve... Passe derriere la canapé...
Ses lèvres me couvrent de tendresse, se promènent sur mes épaules, m'embrassent
me lèchent et me mouillent déja. Elle a en elle, cette douceur que seule une femme peut donner à une autre. Jai envie qu'elle aille plus loin, plus fort et plus encore. Je veux qu'elle me
possède.
Je veux la sentir de partout sur mon corps. Je commence à faire monter en moi ,
au fond de mon ventre ce petit jus transparent.
Le feu désormais brule en moi et je lui offre ce que j'ai de meilleur.
Nos corps réunis sont chauds comme la braise rouge qui danse devant
nous.
Soudainement, un foulard se pose sur mon visage, puis je suis plongée dans le
noir. Je suis étonnée et surprise de ce geste impudant mais j'accepte avec résignation cette nouvelle règle du jeu que Maelle établit.
Bel échange de procédés!
La dernière fois, il est vrai, ce fut moi, la Maîtresse...
Avec un mélange d'excitation et de curiosité, je me plie sans un mot à ce
nouveau rôle qu'elle m'offre en ce début de soirée.
Alors, je suis prête et dévouée à cette merveilleuse femme. Ma
Préférée...
« Oui, Maelle, je suis à toi, fais de moi ce soir ton objet et joues comme tu le
désire de mon corps et de tes envies secrètes...»Aurais je dû vraiment dire cela? Je n'en mesurait pas les conséquences...
Doucement elle entreprend de me déshabiller, détache uns à uns, tout doucement,
les boutons de ma robe, ma poitrine se dénude... Elle me titille les mamelons .
Puis un nouveau parfum arrive à moi, différent du sien ... plus boisé, capiteux
.
Je m'apperçois tout à coup que Maelle a quatre mains! Je la devine derrière moi
et cependant je perçois aussi une autre présence, là, devant moi. Les autres mains' relèvent ma jupe et font apparaitre mes bas ornés de dentelles.Une bouche nouvelle se met à m'embrasser les
cuisses. Cette salive me glace pendant que les cheveux de Maelle me frolent le visage.
Je suis prise au piége infernal de l'envie de deux louves en chaleur. Je ne suis
devenue qu'une misérable proie!
On me donne à boire un peu de Champagne... et je ne trouve qu'un mot à dire ...
« Merci...» !
Je bascule sur le côté, on m'aide, on me pousse, on me pose. Je reste là ou l'on
me dit d'être ... Allongée sur ce canapé ,les yeux bandés je me sens objet de plaisir et cette sensation est en fait absoluement délicieuse. Peut importe dans quel rôle je suis ce soir , je me
délecte de tout ce qui est et qui sera.
Je suis de celles qui profitent du moment présent sans avoir préparé forcément
une rencontre ni un moment, ni même parfois les gens. Une pulsion comme l'on dirait! Une envie féroce et bestiale s'empare alors de moi...
Lintérieur de mes cuisses commence à se mouiller, je sens que je vais encore
dégouliner et que ce petit fluide va couler hors de moi. Avec ce bandeau qui passe sur mes oreilles et qui me rend à la limite de la surdité, je suis à l'écoute de chaque bruit, chaque mouvement
et de chaque personne qui se meut autour de moi.
Que va t il se passer? Que vont elles faire de moi ? Quelle grande méchante
louve va enfin se décider à me manger? L'une ou l'autre? Peut être les deux ensemble?
Je suis dans l'attente, posée, là, dépendante du bon vouloir de ces dames! Elles
ont maintenant disparues, me laissant seule avec mon envie, abandonnée avec mon désir d'elles ...
Impuissante je ne peux que me résigner, telle une esclave qui attend qu'on lui
donne un ordre. Je les entends chuchotter. Je les entends rire ... Le complot se prépare donc... Humm!
Elles reviennent, enfin. Maelle est la première arrivée je la reconnais bien que
je ne puisse la voir, je devine son pas certain qui vient à moi avec ses talons qui claquent sur le parquet.
“Le repas est servit...” me disent elles en coeur.
Et sans me délivrer, elles m'accompagnent en jouant à Colin Maillard avec mon
corps. Je m'assieds. Puis, je sens des liens se poser sur mes poignets au montant de chaque coté la chaise.
Voilà donc... nous y sommes. L'une et l'autre simultanément, s'occupe d'un coté,
délicatement mais fermement. Je dois les écouter attentivement parait il! Ce dont je m'applique à faire avec la plus grande concentration... Je vais devoir deviner ce qu'elles me donnent à manger
!!Si je donne la bonne réponse je serais récompensée lors du repas, si je donne la mauvaise je verrais ...après... le repas! Les erreurs seront comptabilisées me disent
elles!
"Que bois tu , là?” me demande Maelle. “Du champagne !”
Je sens alors la récompense promise s'abattre sur moi, de toutes parts arrivent
alors de doux baisers. Deux langues se collent à mes lèvres me prodigant un interminable plaisir.
Et nous rions! Et nous continuons... à manger
“Du saumon fumé”
“De la crême fraiche”...
Je me demande si elles ne font pas exprès de me donner des chose faciles à
trouver? Suis je leur plaisir ou vont elles être le mien? La question est posée! Je les entends se lever... Elles passent alors autour de moi et sortent mes seins durcis d'envie, de ma guépière
noire et me titillent me lèchent me dévorent et m'embrassent goulument. Mes tétons se dressent vers le ciel et veulent encore de leurs bouches chaudes. Je me colle un peu plus à ma
chaise.
“Et çà? C'est quoi?”
J'ai un doute... Me voila prise entre le fait de donner une bonne réponse ou
bien de me tromper, le faire exprès mais en fesant tout de même attention que l'on ne remarque pas un évident flagrand délit... Je suis très curieuse et on ne peut plus joueuse. Je souris au fond
de moi-même. Je décide donc de ne pas trouver... juste pour voir ce qui va se passer. A mi-chemin entre le désir d'être punie ou gatée... Selon. Les deux me conviennent en fait, car tout n'est
que délicieux jeu mené en finesse et délicatesse.
Et puis je dois me remettre de cette foudre qui vient de me
toucher!
“Langoustines” dis je ...
" Humm, non, non c'est une erreur Ma Chére...C'est de la langouste!”
J'adore cette erreur, j'adore me tromper. (Petit sourire du coin de mes
lèvres).
"Mais continuons... nous verrons après comme prévu.”
Le champagne coule à flot et commence à m'enivrer.
Puis le déssert arrive... Fraises, kiwi juteux, chantilly, glace à la vanille,
filet de chocolat fondu qu'elles me font gouter avec partimonie à la petite cuillère ou de leurs bouches... Et même de leurs doigts qu'elles posent sur ma langue. Elles recommencent à l'infini, à
l'envers dans tous les sens de la dégustation... Comme c'est facile! Elles jouent de moi, de mon palais, de mes mots, de ma totale soumission...
Tiens... Cela me rappelle un film!
C'est sucré, c'est doux sur la langue comme elles deux.
Et...là, tout le monde disparait sous la table! Mes cuisses recoivent l'ordre de
s'écarter... Commes deux petites chiennes qui viennent lécher les miettes tombées. Elles se delecteront de mon sexe tout prêt et moelleux .
Mes cuisses recoivent l'ordre de s'écarter. Elles recoivent un jet de chantilly
froid qui sera immédiatement léché et dégusté à la source du plaisir puis une lichette de chocolat chaud dégoulinant comme moi se répend sur mes lèvres gonflées. Cette alternance de chaud et de
froid me fait fondre d'exitation.
Les “hummm” de délectation infini n'en finiront pas... Deux lécheuses parfaites
déguisées en goulues me mangent, me happent et aspirent mon clitoris tendu et tout rose de bonheur... La chaleur m'envahit de plus en plus, mon plaisir s'accroit, je suis prête a prendre et a
recevoir ce que l'on m'offre du dessert!
Mais au fait? Je suis LE dessert!
Elles finissent par m'arracher des soupirs de bonheur, j'ai tout à coup le souffle coupé, je me laisse aller
au plus profond de moi à ces doux frottements réguliers et intenses qui m'emportent enfin dans une jouissance incontrolable. Je gémis, je crie. Je jouis...
Puis après cette folle bourrasque qui m'a anéantie, je me sens libérée, mes
mains m'appartiennent à nouveau et mes yeux voient la lumiére.
J'ai devant moi, l'image d'une femme qui m'éblouit, aussi blonde que
Maelle est brune aussi pulpeuse que Maelle est fine...
“Douce vision de deux femmes qui savent bruler les draps, deux
êtres entourés de lumières.”
Elles me feront aller auprés de la cheminée, me releveront ma robe noire.
Et, mon postérieur ainsi dévoilé, j'aurais une admirable féssée... à quatre mains.
Mes fesses en auront honte et rougiront de plaisir.
Délicieuse et sublime punission méritée .
Puis nous retournerons sur le canapé, et nous ouvrirons une autre bouteille de champagne...en riant encore, cette fois ci , à trois... de ce moment
fabuleux.
Vos mots...