Ce soir là, il faisait doux, comme une nuit d'été ...Je me suis fait un immense plaisir d'aller LE chercher. Un ‘’bonjour,’’ un baiser, nous nous dirigeons vers la voiture...
Le ticket disparaît dans la machine, comme mon regard dans ses yeux que je ne vois pas... La barrière se lève, ça y est: la liberté!
Nous roulons, nous nous sentons, nous discutons...
La nuit se fait de plus en plus épaisse, le goudron défile sous les tours de roues.
La nature se présente à nous, majestueuse... Les arbres volent la place aux réverbères... tout devient vert...
Je n'ai qu'une idée en tête! Pouvoir le déguster au plus vite! J'ai chaud et j'ai vraiment très... soif !
Mais je ne vais pas lui dire, ne pas lui avouer mon désir ni même mon plan qui se prépare...
Je continue à conduire... Comme si de rien n'était... doucement, surement...
A l'affut du moindre vermisseau... Pardon, je m'égare (mais ne me perd pas !) .
A l’affut, donc, de la moindre petite route qui montera ou descendra. Je scrute, j'observe, j’épie, je me fais chatte dans la nuit.Yeux perçants... culotte percée...
Enfin je trouve! Du coin de mes lèvres déjà préparées, un petit sourire imperceptible se dessine. A peine engagée dans cette montée, j'entend sa voix me dire:”Toi ! Tu as envie de me sucer..." Je suis démasquée! Mise à nue... déjà! Comment va-t-il accepter mon insolence?
'"Mais oui bien sur, j'en ai très envie!'" lui dis je. Et je suis fière de moi de l'avoir entrainé et ce soir c'est moi qui conduit... la danse... Quelle audace de ma part! Mais cela le fait sourire gentiment.
La voiture monte... lui aussi. Les roues glissent... moi aussi.
Phares et moteur éteints, ma voiture finit sa course le long d'un mur, tout doucement, sans bruit aucun.
Il n'y a personne ici, il n'y a que nous dans la nuit, juste nous et la voiture... Tout est coloré de noir, même lui... Je ne vois rien, mais je sens, et j'imagine la suite du début de cette histoire ...
J’attends qui veuille bien me donner... Mais il est assis à coté de moi, bien sagement, sans un mot, dans l'attente... et moi aussi. Réfléchit-il peut être? Voudra-t-il?
Enfin, je le vois dégrafer son pantalon et m'offrir son Artaban dressé qui m'attend de toutes ses forces. Humm, comme je suis heureuse. Je m'approche et me penche sur lui... Ma bouche le happe, l’aspire, le lèche, le mouille. Et encore... Goulument, je me régale.
Je ne me reconnais pas en chienne parfaite... Je sens qu'il est satisfait de mon engouement; il voit que je mets du cœur à l'ouvrage! Je retrouve enfin son odeur, il est dur comme le levier de vitesse qui me bloque la poitrine, parfait pour ma bouche qui s'affole... Il me récompense en me donnant une douce caresse sur mes cheveux... Humm, grand délice, subtil régal.
Et cela dure, et il est dur. Je me perds, continue, il se laisse faire, il me tient et m'attrape les cheveux, pousse ma tête pour que j'aille plus profond encore, bien au fond et j'adore ça, je me délecte. J'aspire... J’insiste. Longuement. Et je le laisse faire, ce n'est plus ma bouche, c'est la sienne... Il pénètre ma gorge.
Il me félicite. Je suis satisfaite et lui aussi.
«Vas poser ton ventre sur le capot !» m'ordonne t il.
Je m'exécute sans plus attendre, je suis déjà dehors. Je me fond avec ce capot qui réchauffe mon ventre déjà si brulant. Et j’attends... J'ai chaud, je fonds, je coule,
Il relève ma jupe et je peux enfin sentir son sexe tant attendu qui entre en moi... Je m’aplatis sur le capot, je me confonds en lui, je me donne toute entière... Je le laisse faire, je suis incapable de bouger... Et d’ailleurs, je n'ai pas envie de... bouger !
Lui derrière moi, croupe abandonnée: je me soumets. Je n'ai qu'à sentir ses va et vient qui sont précis et... éfficaces.
La voiture a de plus en plus chaud et je sens que je vais m'abandonner à ce plaisir intense, je sens ma jouissance arriver, je me donne à lui, je lui offre mon bonheur, il le sent, il continue, il explore, c'est exquis.
Mais il n'en a pas assez, il veut tout, me veut toute entière comme tant de fois il m'a déjà possédée! Je sais ou il veut en venir, ce qu'il veut que je lui donne... Et je m'écarte encore un peu plus...
J’entends à nouveau sa voix qui single dans la nuit "Donnes moi tes fesses".
Et bien évidemment: je lui donne avec grande joie mon orifice secret qu'il veut tant. Je m'offre à lui. Je me soumet. Le va et vient continue, je me perds, je ne sent plus le feu du capot, il est en moi. Il me prend, pénètre loin, fort, je me perd encore, de plus en plus, je ne sais plus, ma tête s'envole. Il fouine, espionne, explore mon âme... J'accepte et je m’incline, telle une chienne soumise aux ordres de son Maitre; Sœur jumelle d'une proie que le loup dévore, seul, dans la nuit noire...
Une musique résonne, tiens! Une musique!! Ses mains claquent sur mes fesses, cela crée une douce mélodie. Et le rythme s'accélère, mes fesses rebondissent... Je suis à lui, au plus profond de mon être. Puis j’entends la note de sa fin... Les deux musiques se taisent ensemble.
Sans un mot, nous remontons dans la voiture.
Nous continuons notre route, comme si de rien n’était.
J’affiche, du coin de mes lèvres, ce petit sourire, et lui, sifflote.
Il faisait tellement doux, ce soir là, au fond de ce petit chemin de campagne...
Toutes les photos présentes sur ce blog sont couvertes par les droits
d’auteur.
En vertu de l’article L.122-4 du Code de la propriété intellectuelle,
toute reprise, utilisation sans accord de l'auteur est répréhensible.
Sauf accord préalable demandé par mail,
l'utilisation partielle ou entière des photos présentées ici est INTERDITE
Vos mots...