Les récits

 

D'envie et de désir, elle bascule sa tête en arrière, lui découvrant une gorge pigeonnante... De sa main promeneuse, elle parcourt distraitement son cou, descend très lentement sur sa poitrine, l’effleure à peine puis la touche plus précisement, comme si elle vantait la qualité du grain, la fermeté de l’enveloppe dorée, l’élasticité des globes charnus…

Elle offre au regard le poid de son futur plaisir...


Une plume gracile vient à peine l'effleurer... Puis, se pose sur ce sein... Lui suggère maintenant sa douceur virvoltante... Son téton pointe comme pour atteindre le ciel... Durcit de plus belle...


On peut avouer, à l'instant, qu’elle se caresse, qu'elle frôle du bout des doigts une offrande bénite... Sachant mettre en valeur des atouts, sans en avoir l’air, paresseusement, insidueusement mais si sensuellement...

 

 

 



 

                                     Juste comme ça... pour lui plaire...





 

                                              Merci Praline,
             d'avoir joint tes petites mains sucrées aux miennes...






Jeudi 17 septembre 4 17 /09 /Sep 14:02

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Peau à fleur de peau, si provocante... Elle est instigatrice de vibrations internes alléchantes et troublantes, ne produisant que le résultat de sensations délicieuses et d'envies naissantes...

Un corps offert, en sommeil réveillé, répondant sous les caresses, corps tenu, retenu, désireux ,
Ô combien à l'abandon...

La caresse devient peau... Une douceur mélangée, mélange à perdre la tête.







Sous cette harmonie d'or et de noir, les lévres se rejoignent, les mains se réunissent, les corps se rapprochent, les esprits s'ennivrent et les coeurs palpittent...
Le désir se fait pressant, presque urgent... La sensualité se présente telle une fée bienfaitrice...

Les respirations des corps s'unissent aux coeurs qui se précipitent, comme une symphonie de rythmes inconnus, déposant sous ses notes précises un vent de désirs.

Comme un rêve de plaisirs hynotiques, des doigts glissent, si peu perdus, guidés par les frémissements et les mouvements d'un corps en attente... Vibrations explosantes...

Une main se pose, telle une plume, volant délicatement sur les cambrures d'un corps, effleurant à peine la douceur d'une peau frissonnante...
Douceur de soie.






La résille se meurt dans la chair, quadrillant chaque parcelle de peau, chaque millimêtre en attente de frissons. Elle colore les plaisirs internes.
Le noir se transforme en lumière diffuse jusqu'à magnifier ce corps à peine enfoui.

Vague d'orgasmes infinis, semblable à la Déferlante sur l'embarcation du plaisir, à la dérive du bonheur... Cette eau qui ennivre les sens, invite au partage commun d'effluves sensuelles...
Va et vient immuablement... Imperturbable...







La fontaine, loin de se tarir, se transforme en torrent bénit.

L'esprit vagabonde, va et vient... S'en va... Quelques fois si loin...

La lumiére tamisée propice à ce voyage de l'infini qui ne s'éteint pas, propose ses halots mordorés...

Plage d'orée, plage de joie, là ou l'on ne s'arrête jamais de courir, immense... Celle d'ou jamais l'on ne revient...








Un fauteuil sert de havre de paix , là ou s'éteignent les corps fatigués de tant d'ardeurs...

Bain de sommeil de rigueur...

Et comme rien, jamais, ne meurt, demain il sera encore l'heure...

 







Mercredi 19 août 3 19 /08 /Août 16:02

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Aujourd'hui, Clémence a envie de jouer...
« Tel sera pris qui pensait prendre... Mais il prendra...Tout de même...» se dit elle...

 


                                      

Des mots qui ne se sont pas envolés pour tout le monde...

David lui avait dit... David avait une envie, un fantasme... La posséder sur le plan de travail... dans sa cuisine... fenêtre ouverte...

Mélange détonnant d'un coté exhibitionniste de femme et de l'esprit provocateur d'un homme...

«Explosion de fantasmes assouvis» ! Ce sera le menu du jour...

 

Dans cette pièce de saveurs, de bien jolies couleurs apportent des reflets aux âmes en recherche de sensationnel... Vert tendre... pâle... couleur d'été... une touche d'orange discret pour réhausser le tout...
En ce jour de chaleur, le soleil rend étincellant les voilages qui s'apprêtent à danser un pas deux...

 


Les voilà en place pour la dégustation... presque à table... Devant... plus exactement... Bien qu'il ne se doute pas, lui de ce qui va se passer...

C'est comme au restaurant, les convives ne savent pas ce qui va leur plaire mais ils salivent d'avance juste à imaginer ce qui va glisser au fond de leur gorge... Imagination de mélanges méconnus... Mélanges imaginaires déja connus...

 

Il vient de rentrer... Elle s'affaire à la confection du repas...

 

Puis, David la voit s'assoir... la-haut!

David la regarde relever sa jupe courte...

David remarque qu'elle écarte ses cuisses...
relève ses jambes...

Clémence appelle...

« Viens...»

« Que fais tu » ? « nous n'avons pas le temps,
nous sommes préssés, tu le sais bien...»

« Viens, s'il te plaît, viens... » lui dit elle à nouveau.

Il est 13h20...
Le déjeuner se prépare, cuit, mijotte...




L'endroit s'innonde d'odeurs, se remplit d'actes qui se déssinent... de senteurs d'envies et de désirs...

D'un petit tour rapide sur lui même, il s'approche de la fénêtre... Là, elle sait, qu'en ce moment précis, doivent lui revenir en mémoire les mots qu'il avait prononcé quelques heures plus tôt... ouvrir la fenêtre... Il faut ouvrir la fenêtre...

Un des battants n'approche plus l'autre, l'air se mélange au milieu d'eux... Ils s'approchent, se tiennent, s'embrassent et s'éloignent comme pour mimer les instants qui vont se dérouler devant eux...

Clémence sourit du coin de ses lèvres qui viennent de goûter... le beurre blanc.




 
Il s'approche d'elle. Il vient, sur le coin de sa bouche, de sa langue tendre et des ses lèvres charnues, lui lécher les restes d'une préparation ou le début d'un fameux repas...

Elle avait prit soin d'enlever sa petite culotte blanche... Avant son terrible dessein...




 C'est ainsi , que toute prète, mais encore habillée,elle s'offre à lui.Juste relever sa jupe... L'été est propice aux ébats volés.


Elle ne s'était pas encore rendue compte de tous les avantages de la disposition de cette cuisine...

L'installation est importante, le confort de rigueur dans ces moments là... Afin de bien sentir, de pouvoir réagir et d'accompagner le mouvement...D'anticiper? Peut être...

La voici qui pose donc sa jambe gauche sur le bord de la plaque de cuisson... là ou il fait chaud. L'autre? Se sera sur le dossier de la chaise qui est juste devant elle.

Bien calée, la voici toute offerte à son mâle deja en rut...

Son pieux tentu s'approche de la grotte... Et entre brutalement... presque violemment. La hauteur de ce plan de travail est parfaitement adapté pour ce couple en fureur d'amour..



Elle accompagne, s'enfourche un peu plus profondemment... Presque jusqu'à en tomber pousse ses fesses un peu plus près du bord, lui demande encore le plus loin, le plus fort... Il lui donne... ce qu'elle demande... En homme généreux qu'il est, il lui offre même encore un peu plus... la position favorable fait qu'une des ses mains peut passer dans le fond de ses fesses... Un doigt se promène maintenant... Clémence s'écarte, pour se faire prendre, fouiller de plus en plus... S'abandonne... S'offre... La huche à pain tombe... Les jambes se relèvent plus haut encore...

Le cuir du blouson chauffe sous les mains de Clémence. Le pantalon de David géne ses jambes... Elle s'accroche, se hisse, se tient... Il la retient... Le mouvement se fait plus rapide. Elle veut encore de cette furie de plaisir partagé, lui dit, le supplie... « Encore, donne moi encore...»




Il la satisfait au dela de ses limites, bien plus prodondement que ses espérances ne pouvaient ressurgir en ce lieux...

Un cri envahit la piéce, un râle le suit... Le plaisir a gagné... Etreinte folle... Instant volé, presque à la volée...

Désir et fantasme assouvit se sont mariés... Les senteurs furent demoiselles d'honneur... Les odeurs d'amour ont scellé l'acte consommé...

 

Un homme, en face, au troisième étage, vient de fermer ses volets...

Eux... ils vont commencer le déjeuner...
Et lorsqu'ils passeront à table, il trouvera un petit bout d'etoffe blanche, là, posée dans son verre...

 







Mercredi 5 août 3 05 /08 /Août 10:39

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Je vois bien, que des calins, elle m'en fait moins...

Je vois bien que son ventre a changé, lorsque sur elle, je viens m'allonger...

Je n'ai plus autant de place qu'avant pour bien me caler... qu'il y a quelqu'un entre nous...Quelque chose se prépare, je le sens, je le sais...


C'est l'automne qui montre le bout de son nez...

dehors les feuilles tombent à qui mieux mieux.... Et moi, je me fais vieux...


Avant, son lit était mon repère... Je me roulais sur les draps... juste pour lui plaire...

Je me cachais dessous pour qu'elle ne me voit pas...

Je jappais, elle riait... Et là,maintenant, par terre, mon lit est installé.


Je m'appelle Médor...

Et ce soir, je dors dans le corridor...


Pourquoi suis-je puni? L'ai-je mérité? Pourtant je n'ai pas fait de bétises?

Je me souviens juste, que lorsque j'étais petit... par terre, je fesais pipi... je ne l'ai jamais refait plus depuis...


L'hiver est arrivé... La neige ne fait que tomber...Une nouvelle maison, pour moi, a été installée... au fond du jardin... avec un petit toit, tout en bois... Et là, je ne suis pas bien...Une chaîne autour de mon cou, qui fait un drôle de bruit, aussi...


Je m'appelle Médor, et je dors dehors...


Puis, un soir... Au loin, j'entends les pleurs d'un bébé. Ca y est!! Il est arrivé...

La lumière de la maison me réveille toutes les nuits. Et puis, voila, encore, tombe la pluie à l'infini... Le vent me glaçe les dents... J'ai froid, je suis là, je ne sais pas pourquoi...


Et tous les soirs venus, je dors dehors, encore, parce que je m'appelle Médor...


Le printemps arrive... De nouvelles senteurs... de nouveaux bruits aussi... Jentends les hirondelles...


Puis l'été pointe enfin le bout de ses ailes... Il fait si chaud dans ma niche... L'eau vient même à manquer... pour moi aussi, des fois...


Les jours passent... Moi, je m'ennuie, je me lasse... je vieilli...

Je suis seul... Quelques fois, on me détache...Je peux courir dans l'herbe haute...

Je ne dis rien lorsque le petit me tire les poils... lorsqu'il attrappe ma queue... Je suis dans le jeu, depuis si longtemps, je suis là pour eux...


Un jour, un fameux jour de soleil brûlant... La voiture est avancée dans la cour...

Comme toutes les années, à la même époque, je la voit faire les bagages pour les vacances... J'adore partir! Des fois, on va là ou il y a du sable, des fois, dans la forêt... ou bien sur les galets... des fois aussi, dans la campagne... je cherche le lapin. J'aime, je m'amuse bien!


Aujourd'hui, je suis content, elle vient me détacher... Elle vient me chercher... On monte tous dans la voiture, avec le Bébé... On roule enfin pour partir au loin...

On traverse la ville, les prés arrivent enfin devant mes yeux! Ca sent les foins!

Vive la liberté... En vacances, je vais m'amuser...


Puis, le moteur s'arrête... Elle me fait descendre... me guide dans cette forêt que si bien je connais... Elle ne m'enlève pas ma laisse... Elle me conduit... Je suis... je la suit.

Puis, elle m'attache à cet arbre en me disant qu'elle reviendra bientôt.

Couché! Pas bougé' , me dit elle!

Et la nuit tombe, et j'attends... J'attends encore qu'elle vienne me chercher car je n'ai pas bougé... Le lendemain non plus je n'ai pas bougé... Le soir non plus...

Plus bouger..

Plus jamais bouger...


Je m'appelle Médor, je suis au ciel parce que je suis mort...




                                               C'est encore l'été...

                                          Ne les abandonnez pas...

 

 



 

 

 

Samedi 25 juillet 6 25 /07 /Juil 13:54

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                                       Poser ma tête
                                       sur ton épaule



Je veux poser ma tête sur ton épaule

Fermer les yeux

Imaginer que le temps s'arrête

Ou qu'il nous appartient

Je veux, dans tes cheveux blonds,

M'enfuir à jamais

Et sur ton cou,

Au passage de mes lèvres,

Sentir ta peau

Doucement

Lentement



 



Enfuir la mémoire de mes peines

Ma tristesse



Au petit creux de ton épaule

Entre la douceur de ta peau

Et les caresses de ta blondeur

Vertigineuse

Illumineuse

 

 

 

                                ©Thierry François 






                                                                                  Merci Thierry...


 

Lundi 29 juin 1 29 /06 /Juin 19:37

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...


 

 

Il va, vient...

Séternise, s'arrête, paraît trop ou pas assez...

On voudrait l'empêcher de filer.


Eternel, semblable à lui-même, il ne faiblit devant rien.

Imperturbable, il passe...

Et jamais, il ne se lasse.

Sans lui, nous ne sommes pas.

Nous le cherchons lorsqu'il n'est pas...


Il ne bouge pas de là ou il est.

Il le sait: il n'est jamais parfait.

Il n'a pas de soucis, rien ne l'inquiète,

L'espace d'un moment on pourrait croire qu'il s'arrête...

Un instant, une minute, il repasse, on le sent...

Il est là, toujours, si présent.


Comme une ombre qui se colle à nous.

On ne peut lui échapper: il nous suit partout.

Demain il nous accompagnera...

Et encore... demain, il sera...


On pourrait croire, un jour, qu'il ne soit plus de ce monde.

Mais, bien installé, comme sur le creux d'un oreiller: il repart..

Lorsqu'il a été trop long, il est trop tard...

Lorsqu'il est trop court, on le voudrait encore...

Il est le plus fort...

Il gagne toujours!
On ne le rattrappe pas car... il court.


Il fait que notre terre est ronde...

tout comme les femmes sont fécondes...


Mais quand il est perdu, on ne l'a plus...

                                                                         

                                                     Alors... On pleure...

                                           de ne pas avoir regardé l'heure...

 

 

                                          

            

                              
                                                Irez-vous jusqu'au bout?

 

  





Jeudi 25 juin 4 25 /06 /Juin 16:26

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Bon, me revoila déjà !! Je ne suis pas partie longtemps vous voyez! Sourires!

Mais il n'y a pas de fotos... (heu...pas de photo de moi, mais une que j'ai faite quand même!)

Il va falloir lire maintenant... car je vais avoir des choses à vous dire dans l'avenir...

Une nouvelle Titia va commencer à parler! Autrement...

Et peut être une nouvelle formule pour ce blog? Je ne sais pas encore...

 

 

 

Je vais vous raconter une histoire incroyable...

J'en avait marre de me tromper! Marre de ne tomber que sur des hommes qui ne me convenaient pas... Assez des échecs de vie... Des essais ratés...

Alors, sur les conseils de mon amie Catherine, qui flirte avec l'au- delà... qui embrasse les choses non palpables, qui donne la main à l'invisible... (bizous ma Chérie, je t'aime...)

Voici ce que j'ai fait...

 

Jai écrit tout çà sur un petit bout de papier:

 

Pour ma prochaine rencontre l'homme que je trouverai devra :

        Avoir entre 40 et 50 ans

        Etre célibaire (!)

         Sans enfants

Il devra avoir un job

Avoir son appartement

Habiter à moins de 20 km de chez moi

Avoir une voiture

        Des amis

       De la famille

       Mesurer plus de 1,80

       Ne pas se ronger les ongles!

      Sentir bon...

 

Mesdames? Ne croyez vous pas cela impossible? Une rencontre pareille? Pff ! Oui, c'est impossible! Un tel homme n'existe pas! Je l'ai cherché déjà pendant 30 ans !

Autant chercher le Prince Charmant!

 

Donc, j'ai écrit tout çà, et je suis allée enterrer la feuille sous un marronnier dans la nature!

 

3 jours après, IL est arrivé... Incroyable, non?

Tout comme je l'avais demandé! Tout! Rien ne manquait...

Et en plus,comme j'ai étée très sage et que je suis allée à l'église il n'y a pas longtemps (!) Dieu m'a offert la cerise sur le gâteau... L'heureux élu à même une moto! Et pas n'importe laquelle... C'est dingue, çà!

On s'est trouvés... On s'est vus... revus... puis... Et, et... Non , non, je ne vous dirais pas plus !! C'est fini, çà, de tout raconter!

Je suis bien consciente que, bien que le fait que cet homme reunisse tous mes critères, cela n'oblige pas à la réussite... Mais quand même, cela va fortement la favoriser...

De bonnes bases! Les bons ingrédients du bonheur... Les épices là ou il faut, ni trop , ni trop peu...Rien de tel...

 

Pas mal, non?

 

 

Alors, QUI va écrire ce soir? Qui ? Levez le doigt!

Attention, je vous donne le tuyau, mais je veux les comptes-rendus!

Comme pour la vodka!

 

 

 

 

Bonne chance à tous...



Mardi 19 mai 2 19 /05 /Mai 08:13

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