Je me surprend à rêver de ce corps tant désiré... imaginer de douces courbes... une peau ambrée... colorée comme le pain d'épice, parfumée de douces senteurs délicates… Agréables effluves mélangées de désirs charnels... Douceur d'un corps qui enivre les sens, pertube les pensées.
Mon esprit se plait à vagabonder au grés des images, qui maintenant, défilent dans ma tête, ivresse débordante, douceur extrême de deux corps réunis.
Envie... Désir...
Deux Maîtres mots qui ne quittent plus désormais ma pensée... Je ne peux me délivrer de cette sensualité à fleur de peau et succomber au jeu de la vie du Plaisir... tel qu'il est, qu’il sera et tel que je le ferais. Je donnerai mon esprit, mon corps, au rythme des cambrures de l'autre... au mouvement de ces trésors imaginaires, imaginés... Mon esprit s'ouvre maintenant à la réalité.
Devant mes yeux, à la lueur d'une bougie timide qui danse... un corps se révèle, ce corps... Il va m'appartenir… elle va m'appartenir... offerte à moi... Entière, toute promise... elle me donnera tout d'elle. Elle est mon fruit défendu. Elle est CELLE... celle qui va enfin faire de moi ce que j’étais, celle que je suis.
IL est celui qui permet.
Dorénavant UNE ... PLUS... UNE ...
Je sens dans cette chambre colorée de pourpre planer l'odeur de la vanille mélangée à son parfum… Je vois briller de milles feux ses cheveux couleur ébène... Les draps blancs révèlent sa peau satinée. Que de hâte à m'approcher d'elle, humer son corps, gouter son désir que je sens monter... sentir en elle les gouttes de pluies perler le long de ses cuisses déjà ouvertes... mais... pas encore... je dois retenir, me retenir... la faire attendre. Faire qu’elle sache que je suis là… loin d'elle... proche d'elle... et... tout près... oui tout près... juste LA sentir m'imaginer... imaginer ME sentir... Croire... espérer... savoir et douter, ne faire que désirer... enfin me laisser aller à ce plaisir interdit, celui qui ne se 'fait ' pas... mais satisfait pourtant tellement de femmes...
Elle ne me voit pas, ne peut savoir comment je suis, comment je la vois, comment je la perçois... un bandeau noir satin couvre ses yeux, reliant ainsi ses boucles brunes tombant sur ses épaules. Douce vision, douce possession et merveilleuse permission...
Ses jambes longues se mêlent d'impatience avec les draps blancs. Un mélodie plane sur la chambre mélangée à de longs soupirs. Une harmonie de notes surprenament liées. J’entends les notes de son cœur qui se précipitent dans sa poitrine, déposant délicatement un vent de désir dans cette pièce.
Tout n'est que douceur, tout n'est que longueur, attente interminable et merveilleusement excitante. Mes mains volent une caresse, puis une deuxième, puis s'offre à moi un long chemin de tendresse. Je sais qui me faudra du temps, le temps...
Je retrouve cette sensation oubliée et mes mains reconnaissent, sentent, se rappellent, et tout devient alors précis, connu. Je sombre alors dans le doux plaisir de l’abandon, sauvagement tentée par ce corps qui m'attend et observée par le regard de celui qui est là . Je m'approche plus près, encore plus, un peu plus... Jusqu’à ne plus sentir que cette chaleur qui se dégage et se confond à la mienne.
Mes lèvres approchent maintenant les siennes, délicatement, nos langues se touchent, nos salives se mêlent, comme dans un tourbillon incessant ou dans un ballet de danseuses. Mes mains se promènent sur son corps frissonnant qui attend.
Je m'arrète maintenant sur son mamelon dressé. Je le lèche, le fait se durcir encore plus. Puis l’autre, et je reviens, j'insiste, pour faire espérer, et je repars juste pour faire encore attendre un peu plus et pouvoir mieux revenir.
Après tout deviendra précis et plus fort, plus profond. Je m'attarde sur son ventre qui frémit d'impatience. Ses cuisses sont maintenant ouvertes. Elles m’appellent, me veulent, elle me demande et s'impatiente... Je sens son odeur se répandre ...
Pourtant aucun mot ne sort de sa bouche, elle ne me demande rien. Je percois uniquement de doux soupirs et gémissements. Je vais venir oui, maintenant, je vais venir, tu n'as que trop et bien attendu. Oh, que ce fut bon, bien mené dans l'attente! Oui, je vais te donner ce que tu attends de moi. Ce plaisir que tu souhaites, cette envie déferlante qui embrase ton ventre, que je sens si fort et que tu veux me donner. Je viens... j'arrive.
Je t’embrasse comme si c'était la dernière fois, tout doucement, sur ta bouche goulue Puis... je glisse le long de tes seins, m'attarde un peu, pas trop, je dois goutter le gout de tes mamelons tendus à l'extrême, demandeurs du mouillé de ma bouche. Puis, je me promène sur ton ventre, ma salive te glace. Contraste saisissant avec le feu qui te brule .
Le désir se fait pressant, urgent, vibrant. L'eau bénite de ma bouche rejoint l'odeur de ton sexe qui suinte à n’en plus finir, qui perle de milles gouttes délicieusement parfumées. Ma langue effleure sur ton brillant bouton rose, tendu comme tes têtons... Elle se met à danser, à tourner et virevolter. Je sens ce que tu attend sans le demander. Je sais que tu veux encore, plus fort, et plus encore. Je me perd dans cette danse bienfaitrice et ne pense plus qu'a t'offrir ce que tu souhaites de ma langue... et de moi.
Oui, je te donne, je t’offre, tout pour toi, ton plaisir, à l'infini... Mes doigts entre dans ta fente qui m'appelle glissante, chaude, accueillante... je continue à te lécher, te manger, te croquer, te titiller…te déguster. Je trouve le rythme qui te convient...
Dans un plaisir mélangé nous perdons à deux nos têtes, les pensées disparaissent, les envies se pressent... Je perçois une montée intense t'envahir soudainement. Et tout en continuant, je sais ce qu’il va advenir de toi dans le temps qui s'écoule...
Ton corps se raidit... tes cuisses s'écartent un peu plus... ton souffle se fait rapide et court à la fois. J'entend ton cœur s'affoler et battre jusqu'à presque s'en arréter, je vois tes mains attraper le drap et tes seins se dresser au ciel. Ton esprit s'évanouit, se confond. Tu laches prise et tu t'abandonnes.Tu es tellement belle.
Et oui, cela va venir, cela arrive cela vient, oui , c'est là... La tendre et
douce petite mort t'emmène au pays des songes réels du plaisir.
Et je te sens jouir de plaisir, te cambrer, aller encore plus loin, chercher jusqu’à la dernière goutte l'offrande du bonheur.
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