Il y a des murs, des
murmures...
Les pierres parlent, les reflets marbrés s'enchantent en eux....
Je chante en duo la complainte du
moment...
L'ombre se fait or, l'or se fait opale...
Pâles les rayons qui passent ,
trépassent...
Une pierre me dit... La porte s'ouvrira...
Mais, n'avais -je pas déja la clef?
Le temps ici est inscrit dans les gargouilles qui ont vu... sans mot dire.
Prête à surgir d'un endroit d'ou nous ne pensions retourner... à l'affût, elle guette...
Passé d'un temps nouveau qui renaît à présent...
Dans les songes secret d'un avenir incertain, je me plais à savourer un certain... qui sera ?
Ne sera-t-il point? Ou pas encore venu? Déja perdu...
Les fenêtres sombres vont devenir lumières éblouissantes.
Leurs formes se transformeront jusqu'à devenir invisibles...
Rondes peut être? Jusqu'à ne plus étre?
A l'ombre de l'horizon, les marches d'un passé se défont ...
La lumière se présente et exhibe avec insolence les rayons inquisiteurs du mot bonheur... Elle ne fait que mentir sur la longueur d'un temps perdu ou à
venir.
La porte de bois se fait
grinçante à s'enfuir à toutes jambes...
Presque souriante elle s'ouvrirait juste du regard...
Il faut s'approcher d'elle... doucement, sans faire de bruit... Elle m'envoie malicieusement son délicieux souffle de promesses...
Viens... n'aies plus peur...
Aux cotés de sa benjamine, la Fontaine de jouvence, phallique, se dresse à en
mourir.
Un Mi homme-mi démon trône sur le dos de ses fantaisies, là, comme arrivé de nulle part et régne sur l'inconnu des regrets
perdus...
La 'petite' toise de sa maigre hauteur son ainée de pierre... faite de son
presque sang, de sa presque couleur ... quand je serais grande je serais toit...
Et moi,
j'attends sur le banc,
me questionnant...
et devant moi ,
toujours une porte...
Toutes les photos présentes sur ce blog sont couvertes par les droits
d’auteur.
En vertu de l’article L.122-4 du Code de la propriété intellectuelle,
toute reprise, utilisation sans accord de l'auteur est répréhensible.
Sauf accord préalable demandé par mail,
l'utilisation partielle ou entière des photos présentées ici est INTERDITE
bisous
Et la nuit, encore plus!
dès les premières lignes de ce récit, j'ai tout de suite pensé à la façon d'écrire de Lovecraft, merci de cette visite du vieux Lyon, bisous du matin
Philippe
L'ambiance y est effectivement. Mais je ne connaissais cet écrivain pas avant d'écrire ce texte...
Comme quoi, les traboules inspirent quelques fois... Des Ames perdues ressortiraient elles?
bisous
pat
L'ambiance y est effectivement. Mais je ne connaissais cet écrivain pas avant d'écrire ce texte...
Comme quoi, les traboules inspirent quelques fois... Des Ames perdues ressortiraient elles? "
rien n'est jamais hasard, Titia
<<<
une belle visite d'une ville que je connais malheureusement pas et qui m'a inspirée le texte suivant:
Promenade imaginaire
Dans les ruelles d'une vieille ville,
J'errais l'âme vagabonde et préoccupée.
J'allais sans but, poussé par une étrange prémonition
Quand soudain les murmures du vent printanier
Prirent soudain les consonances d'une voix féminine.
Un peu surpris, je regardais autour de moi
Cherchant la moindre présence humaine
Mes yeux cherchant à percer la moindre ombre
A la recherche d'un visage, d'une présence.
Rien ne semblait pourtant vouloir bouger,
Les gargouilles séculaires restaient figées,
Les fenêtres sombres désespérément closes
Comme pour jalousement garder tous leurs secrets.
Je continuais, poussé par une force mystérieuse,
Qui semblait vouloir guider mes pas hésitants,
Parcourant une ruelle, descendant un escalier
Sans avoir la moindre idée de là où j'allais.
Au fond de moi je ressentais un indicible bonheur,
Une délicieuse et troublante sensation de bien-être.
Mon coeur, au fil de mes pas, semblait s'accélérer,
Battant si fort que devant une porte, il me fit m'arrêter.
Les battants entrouverts m'invitaient à entrer
Dans ce lieu que ne connaissais pourtant pas,
Cependant, une force m'interdisait, ce seuil, de franchir,
Me poussant à m'asseoir sur un banc avoisinant.
Je te vis alors, le visage illuminé d'un éclatant sourire,
Quittant l'ombre de la porte pour la solaire lumière,
venant, d'une démarche féline, prendre place à mes côtés.
Je sus enfin que ton âme avait guidé mes pas jusqu'à toi
Et qu'ensemble, nous allions entamer une tendre romance.
voilà ces quelques lignes, simples errances d'un admirateur qui aura apprécié cette visite. au fait que sont les traboules?
bises Alain alias le roi Arthur
Une traboule est une voie réservé aux piétons, souvent étroite, débutant par un couloir d'entrée et traversant un ou plusieurs bâtiments pour relier une rue à une autre. Alors qu'un passage urbain est une rue également piétonne, couverte ou non mais situé entre les immeubles (ce peut être une galerie ou une ruelle).
<<<
Bises insolentes ;-)
Des baisers
Oh !! Vous ici....
Comme quoi, il suffit de lever les yeux...