Je suis aujourd’hui professeur de
mathématiques.
Le
théorème de Pythagore commence à me chauffer les oreilles…
Heureusement, je ne suis pas seule, deux stagiaires m’accompagnent.
Je décide donc d’en profiter.
Mon esprit vagabonde et mon imagination ne tarde pas à se mettre au boulot…
Ah! toi... ma fidèle amie, complice de mes tourments, toujours présente quand il
faut!
Mes pensées t’appartiennent…
Je suis là, je ne sais pas où, je n’essaye même pas de le savoir. Et toi près de moi… jete sens… je te devine… je t’imagine… Je n’ose te chercher… je t’attends.
Tu me laisse posée là, telle une statue de marbre, immobile, glacéé… un véritable iceberg… je tremble. Un souffle léger vient durcir la pointe de mes tétons humidifiés d’un coup de langue. Petit vent sur la braise...
Tu es joueuse, tu insistes… je souri! Je me souviens de ce que tu as
écrit...
Une douce chaleur caresse ma peau…
Doux baisers, brûlant ma peau frissonnante. Je sais que ce n’est que le calme avant l’incendie. Je me régale déjà. Il me tarde de consumer le plaisir absolu. Brûle moi les ailes Ma Diablesse.
Fais moi crier… ne te gène pas!Abuse de tout: je te donne, je m'offre à
toi.
Un doux supplice se lis dans mon regard, la chaleur monte.
C’est qu’elle sait me surprendre… si garce et si douce dans ses gestes brusques…
je m’enflamme.Je fonds et ma chatte devient fiévreuse… perle… fluide
révélateur. Le passage de ses doigts y laisse des
marques… marques d’envies… OUI d’envie, de désir et je coule de ce désir.
Et cette langue
tant réclamée, tant recherchée et longuement attendue...
Eté d’un moment torride brûlant l’hiver des mes mouvements.
Je la savoure, elle me déguste, je me délecte,
elle me contrôle…
Je ne perçois plus que PLAISIR. Le temps n’a plus le temps, plus de minutes, de secondes, je suis perdue...
Me voilà telle un volcan en ébullition qui attend, se retient… NON je ne peux me retenir…
j’explose!
J’ai terriblement chaud, je crépite, je brûle… je meurs….
DOUCE PETITE MORT…
La sonnerie retentit et me sort de ma réverie, mon esprit refait surface…Je réapparais.
Me voilà bien trempée… Je pars errer dans ces couloirs, qui me semblent bien tristes, en pensant à nous, l’entre cuisses bien glissante…
Merci Missy, c'est une bien jolie lettre que tu m'envoie là...Titia
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