Aujourd'hui, Clémence a envie de jouer...
« Tel sera pris qui pensait prendre... Mais il prendra...Tout de même...» se dit elle...
Des mots qui ne se sont pas envolés pour tout le monde...
David lui avait dit... David avait une envie, un fantasme... La posséder sur le
plan de travail... dans sa cuisine... fenêtre ouverte...
Mélange détonnant d'un coté exhibitionniste de femme et de l'esprit provocateur
d'un homme...
«Explosion de fantasmes assouvis» ! Ce sera le menu du
jour...
Dans cette pièce de saveurs, de bien jolies couleurs apportent des reflets aux
âmes en recherche de sensationnel... Vert tendre... pâle... couleur d'été... une touche d'orange discret pour réhausser le tout...
En ce jour de chaleur, le soleil rend étincellant les voilages qui s'apprêtent à danser un pas deux...
Les voilà en place pour la dégustation... presque à table... Devant... plus exactement... Bien qu'il ne se doute pas, lui de ce qui va se passer...
C'est comme au restaurant, les convives ne savent pas ce qui va leur plaire mais
ils salivent d'avance juste à imaginer ce qui va glisser au fond de leur gorge... Imagination de mélanges méconnus... Mélanges imaginaires déja connus...
Il vient de rentrer... Elle s'affaire à la confection du
repas...
Puis, David la voit s'assoir... la-haut!
David la regarde relever sa jupe courte...
David remarque qu'elle écarte ses cuisses...
relève ses jambes...
Clémence appelle...
« Viens...»
« Que fais tu » ? « nous n'avons pas le temps,
nous sommes préssés, tu le sais bien...»
« Viens, s'il te plaît, viens... » lui dit elle à nouveau.
Il est 13h20...
Le déjeuner se prépare, cuit, mijotte...
L'endroit s'innonde d'odeurs, se remplit d'actes qui se déssinent... de senteurs d'envies et de désirs...
D'un petit tour rapide sur lui même, il s'approche de la fénêtre... Là, elle
sait, qu'en ce moment précis, doivent lui revenir en mémoire les mots qu'il avait prononcé quelques heures plus tôt... ouvrir la fenêtre... Il faut ouvrir la fenêtre...
Un des battants n'approche plus l'autre, l'air se mélange au milieu d'eux... Ils
s'approchent, se tiennent, s'embrassent et s'éloignent comme pour mimer les instants qui vont se dérouler devant eux...
Clémence sourit du coin de ses lèvres qui viennent
de goûter... le beurre blanc.
Il s'approche d'elle. Il vient, sur le coin de sa bouche, de sa langue tendre et des ses lèvres charnues, lui lécher les restes d'une préparation ou le début d'un fameux
repas...
Elle avait prit soin d'enlever sa petite culotte blanche... Avant son
terrible dessein...
C'est ainsi , que toute prète, mais encore habillée,elle s'offre à lui.Juste relever sa jupe... L'été est propice aux ébats volés.
Elle ne s'était pas encore rendue compte de tous les avantages de la disposition
de cette cuisine...
L'installation est importante, le confort de rigueur dans ces moments là... Afin
de bien sentir, de pouvoir réagir et d'accompagner le mouvement...D'anticiper? Peut être...
La voici qui pose donc sa jambe gauche sur le bord de la plaque de cuisson... là
ou il fait chaud. L'autre? Se sera sur le dossier de la chaise qui est juste devant elle.
Bien calée, la voici toute offerte à son mâle deja en
rut...
Son pieux tentu s'approche de la grotte... Et entre brutalement... presque
violemment. La hauteur de ce plan de travail est parfaitement adapté pour ce couple en fureur d'amour..
Elle accompagne, s'enfourche un peu plus profondemment... Presque jusqu'à en tomber pousse ses fesses un peu plus près du bord, lui demande encore le plus loin, le plus fort...
Il lui donne... ce qu'elle demande... En homme généreux qu'il est, il lui offre même encore un peu plus... la position favorable fait qu'une des ses mains peut passer dans le fond de ses
fesses... Un doigt se promène maintenant... Clémence s'écarte, pour se faire prendre, fouiller de plus en plus... S'abandonne... S'offre... La huche à pain tombe... Les jambes se relèvent plus
haut encore...
Le cuir du blouson chauffe sous les mains de Clémence. Le pantalon de David géne
ses jambes... Elle s'accroche, se hisse, se tient... Il la retient... Le mouvement se fait plus rapide. Elle veut encore de cette furie de plaisir partagé, lui dit, le supplie... « Encore, donne
moi encore...»
Il la satisfait au dela de ses limites, bien plus prodondement que ses espérances ne pouvaient ressurgir en ce lieux...
Un cri envahit la piéce, un râle le suit... Le plaisir a gagné... Etreinte
folle... Instant volé, presque à la volée...
Désir et fantasme assouvit se sont mariés... Les senteurs furent demoiselles
d'honneur... Les odeurs d'amour ont scellé l'acte consommé...
Un homme, en face, au troisième étage, vient de fermer ses
volets...
Eux... ils vont commencer le déjeuner...
Et lorsqu'ils passeront à table, il trouvera un petit bout d'etoffe blanche, là, posée dans son verre...
Vos mots...