Mes prières ont été écoutées...

Je suis revenue...

Mais pas tout à fait... nue...

                                                     Peut être, cette fois, pour prier...

                                                              Pour de vrai...

                                                              Les cierges allumés

                                                              M'ont reconnue...

                                                              m'ont regardée...

De l'ombre à la lumiére...

Je suis... devenue...

                                                                       A la lueur de la bougie éclairée,

                                                                        je suis là, pour te plaire...

                                                                        Là, par terre...

                                                             Plus que je ne saurais le faire...

                                                             Que de mes vétements... me défaire...

Le cuir brille, satine...

Les lettres se révelent,

explosent, deviennent fluorescentes...

Elles m'emmenent, me prennent...

Se collent, entrent dans ma peau...

Et, ELLE, me porte, là bas...

Loin...

Avec toi.

Des vieilles pierres...

Jusqu'à la mer...

Encore une fois...

                                                                                                                 100ème...

Pense, crois... réajuste tes envies.

Découvre qui il sera pour toi, tout doucement...

Que tes désirs t'inspirent pour une future vie.

Mets toi à espérer, à réver... comme un enfant.

Fais qu'il te surprenne,

qu'il fasse de toi une Reine...

Qu'il te fasse la plus belle...

Laisse le exister... décider...

Toi, à ses cotés...

Il pourra se révéler...

Fais de tes espoirs des armes fatales.

Que tes choix soient...

Fais de lui ton Roi...

Vis l'absence comme une force

il te comblera de son désir féroce...

de son envie bestiale...

Accrochée à cette matiére noble,
je découvre finalement que la pierre ne pèse rien...

Accrochée à la Roche grise, origine de la vie, que rien ni personne n'épuise,

de mes frèles bras, je porte le poids de la vie... une seule main suffirait presque...

Accrochée au Bleu du ciel au dessus de ma tête,

la ligne d'horizon me donne la force de rester debout...

Allongée... la dureté du gris devient lit de coton...

Et... posée là, offerte,  les rayons brulent ma peau...

Bleu... accroché au ciel...

Corps... en Bleu... accroché.

Et l'oeil se tourne ailleurs...

La vue se veut différente...

Le soleil d'un continent

ou la lumière est autre...

Un petit matin de reflets chauds... sur le corps...