Le blog de TITIA D'oR



                           Il y a des murs, des murmures...    
           Les pierres parlent, les reflets marbrés s'enchantent en eux....
                          Je chante en duo la complainte du moment...





 




  

   L'ombre se fait or, l'or se fait opale... 



   Pâles les rayons qui passent , trépassent...











Une pierre me dit... La porte s'ouvrira...
 Mais, n'avais -je pas déja la clef?

 

 









Le temps ici est inscrit dans les gargouilles qui ont vu... sans mot dire.

Prête à surgir d'un endroit d'ou nous ne pensions retourner... à l'affût, elle guette...

Passé d'un temps nouveau qui renaît à présent...








Dans les songes secret d'un avenir incertain, je me plais à savourer un certain... qui sera ?
               Ne sera-t-il point? Ou pas encore venu? Déja perdu...









Les fenêtres sombres vont devenir lumières éblouissantes.
                               


Leurs formes se transformeront jusqu'à devenir invisibles...
                                


Rondes peut être? Jusqu'à ne plus étre?



 

 













                   
                          A l'ombre de l'horizon, les marches d'un passé se défont ...             


 

 

 

 

 


 
La lumière se présente et exhibe avec insolence les rayons inquisiteurs du mot bonheur... Elle ne fait que mentir sur la longueur d'un temps perdu ou à venir.

 
 

 








La porte de bois se fait grinçante à s'enfuir à toutes jambes...

Presque souriante elle s'ouvrirait juste du regard...

Il faut s'approcher d'elle... doucement, sans faire de bruit... Elle m'envoie malicieusement son délicieux souffle de promesses...

       
          Viens... n'aies plus peur...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

Aux cotés de sa benjamine, la Fontaine de jouvence, phallique, se dresse à en mourir.
Un Mi homme-mi démon trône sur le dos de ses fantaisies, là, comme arrivé de nulle part et régne sur l'inconnu des regrets perdus...
La 'petite' toise de sa maigre hauteur son ainée de pierre... faite de son presque sang, de sa presque couleur ... quand je serais grande je serais toit...












 

 

            Et moi, j'attends sur le banc,
            me questionnant...
            et devant moi ,
    
         toujours une porte...



















Mar 21 avr 2009 10 commentaires
Lyon, ses traboules et une rencontre fortuite avec une belle Titia
bisous
peter+pan - le 21/04/2009 à 23h49
Belle ville...oui.
Et la nuit, encore plus!
TiTiA D'oR
merci pour la visite du vieux lyon et les resto toujours a st jean
phalus-43 - le 22/04/2009 à 00h29
Les restos? Heu... ben ils n'ont pas bougé de place ...Hi hi ...Y'en a même des nouveaux !
TiTiA D'oR
Bonjour Titia,
dès les premières lignes de ce récit, j'ai tout de suite pensé à la façon d'écrire de Lovecraft, merci de cette visite du vieux Lyon, bisous du matin
Philippe
Philippe - le 22/04/2009 à 07h16
Philippe, tu me fais découvrir Lovecraft...Je viens de lire quelques unes de ses oeuvres. Et vive le net !! On trouve tout... 
L'ambiance y est effectivement. Mais je ne connaissais cet écrivain pas avant d'écrire ce texte...
Comme quoi, les traboules inspirent quelques fois... Des Ames perdues ressortiraient elles?
TiTiA D'oR
j'adore tous ces endroits car derriere ces pierres se cachent toujours pleins de mysteres !! hi hi hi
bisous
pat
biker06 - le 22/04/2009 à 07h42
Ouii, même que des fois, ça fait trop peuuur!
TiTiA D'oR
"Philippe, tu me fais découvrir Lovecraft...Je viens de lire quelques unes de ses oeuvres. Et vive le net !! On trouve tout...
L'ambiance y est effectivement. Mais je ne connaissais cet écrivain pas avant d'écrire ce texte...
Comme quoi, les traboules inspirent quelques fois... Des Ames perdues ressortiraient elles? "

rien n'est jamais hasard, Titia
Philippe - le 22/04/2009 à 08h51
Peut être bien, Philippe, mais c'est troublant tout de même...
TiTiA D'oR
je suis pres a mettre 50 euros que la belle titia est deriere cette porte ouverte bisous a plus xav
the+stalker - le 22/04/2009 à 09h13
50 ? seulement ???
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TiTiA D'oR
bonsoir Titia
une belle visite d'une ville que je connais malheureusement pas et qui m'a inspirée le texte suivant:

Promenade imaginaire

Dans les ruelles d'une vieille ville,
J'errais l'âme vagabonde et préoccupée.
J'allais sans but, poussé par une étrange prémonition
Quand soudain les murmures du vent printanier
Prirent soudain les consonances d'une voix féminine.

Un peu surpris, je regardais autour de moi
Cherchant la moindre présence humaine
Mes yeux cherchant à percer la moindre ombre
A la recherche d'un visage, d'une présence.

Rien ne semblait pourtant vouloir bouger,
Les gargouilles séculaires restaient figées,
Les fenêtres sombres désespérément closes
Comme pour jalousement garder tous leurs secrets.

Je continuais, poussé par une force mystérieuse,
Qui semblait vouloir guider mes pas hésitants,
Parcourant une ruelle, descendant un escalier
Sans avoir la moindre idée de là où j'allais.

Au fond de moi je ressentais un indicible bonheur,
Une délicieuse et troublante sensation de bien-être.
Mon coeur, au fil de mes pas, semblait s'accélérer,
Battant si fort que devant une porte, il me fit m'arrêter.

Les battants entrouverts m'invitaient à entrer
Dans ce lieu que ne connaissais pourtant pas,
Cependant, une force m'interdisait, ce seuil, de franchir,
Me poussant à m'asseoir sur un banc avoisinant.

Je te vis alors, le visage illuminé d'un éclatant sourire,
Quittant l'ombre de la porte pour la solaire lumière,
venant, d'une démarche féline, prendre place à mes côtés.
Je sus enfin que ton âme avait guidé mes pas jusqu'à toi
Et qu'ensemble, nous allions entamer une tendre romance.

voilà ces quelques lignes, simples errances d'un admirateur qui aura apprécié cette visite. au fait que sont les traboules?
bises Alain alias le roi Arthur
leroiarthur - le 22/04/2009 à 20h19
Info du net, Alain...
 Une traboule est une voie réservé aux piétons, souvent étroite, débutant par un couloir d'entrée et traversant un ou plusieurs bâtiments pour relier une rue à une autre. Alors qu'un passage urbain est une rue également piétonne, couverte ou non mais situé entre les immeubles (ce peut être une galerie ou une ruelle).
 
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TiTiA D'oR
Je ne connaissais les traboules que de nom... C'est amusant, je les imaginais autrement... mais j'adore l'idée que les rayons inquisiteurs du mot bonheur puissent être exhibés avec insolence...
Bises insolentes ;-)
doigt+de+miel - le 22/04/2009 à 22h27
Une phrase sortie de nulle part,  mais qui veut dire tellement...
TiTiA D'oR
Magnifique ce texte ma belle. Touché !

Des baisers
Ile - le 23/04/2009 à 22h30
Ouf! Pas coulé !!   <<<
TiTiA D'oR
Trés beau texte poétique et magnifiques photos. Je ne savais pas que Saint Jean avait tant de charge érotique!
MoZemo - le 27/04/2009 à 16h12

Oh !! Vous ici....
Comme quoi, il suffit de lever les yeux...

TiTiA D'oR