A l'abri des bouleaux, ce toit n'est qu'illusion et m'offre une bien maigre protection...
Devant les rayons pâles d'un soleil qui s'en va,
et pour la dernière fois, la neige encore, m'appellera.
Ombres et lumières se mélangent délicatement, armées de flocons blancs semblables à des ailes d'anges qui dansent entre elles.
Dévétue, je suis impassible devant cette sensation de froideur...
Juste pour elle, tendrement fidèle.
Il va être encore l'heure...Une ligne se dessine devant moi.
Ainsi prête, juste à la limite infime de l'orée du bois,
elle m'offre son manteau glacial.
Bien plus qu'une ligne blanche...Un refuge du rien.
Le néant du froid qui flirte avec les températures du dessous de la vie. Les veines de la glace...
Pourtant en réalité, il n'est juste qu'un misérable blanc.
à peine plus ou moins liquide que de l'eau...
Ô cristaux transparents, Ô éclats brillants!
Vous êtes si beaux...
Glacée, gelée... Je suis maintenant unie au blanc.
Oui...
Il me banie...
Je refuse.
M'anéantie.
Je l'use...
Je reviens, il me garde pourtant...
Vision d'un tapis floqué de quelques pas marqués...
Sensation de peau congelée, frigorifiée...
Sors de mon champs!
Je suis le Blanc, le Grand!
Tu ne tiendras pas, je serais le plus fort...
Ah! ah... Tu veux goûter?
Alors...Roule petite,
Viens... donne moi tes mains,
colle toi à moi, je suis si froid!
Approche toi et tu verras...
Tu te plaindras de tes doigts meurtris
Tes pieds? Tu ne les sentiras même plus!
Mes terribles frissons deviendront tes futures sensations.
Et dans les jours qui passeront,
tu te souviendras encore et longtemps de moi.
Tu seras seule et unique responsable
De cette folie passagère
Je n'ai fait que me montrer... Et je ne fais que passer...
Tel un mirage glacé ensorcelé.
Moi, un certain demain, je ne serais plus là...
Toi, tu penseras à ce qui a marqué ton corps...
Et lorsque je repasserai, tout près de ta porte...
Tu viendras me saluer.. encore...Et en corps.
Je suis le froid, la neige,
Je suis le gel et la glace que rien ne déplace.
Je suis le plus fort de ce temps.
Moi, le Blanc...
M'en aller, fuir, partir...
Essayer de marcher...
La rejoindre.
Mon Amour: Cheminée !
Braises brûlantes...
prêtes à réchauffer mon corps presque mort.
Réconfort rougeoyant contre froid perçant.
Au creux de mes membres meurtris,
je pense à cette immensité...
Grande Dame Blanche aujourd'hui évanouie...
Doigts paralysés et Peau de bête
à peine brulée
se marieront à cette soirée.
Toutes les photos présentes sur ce blog sont couvertes par les droits
d’auteur.
En vertu de l’article L.122-4 du Code de la propriété intellectuelle,
toute reprise, utilisation sans accord de l'auteur est répréhensible.
Sauf accord préalable demandé par mail,
l'utilisation partielle ou entière des photos présentées ici est INTERDITE
Il en a fallut du courage oui...*
Ou de l'inconscience?
Biz.
Bon, je vais voir à rattrapper ce ' raté'...
Bizous. Et à ta panthère aussi!
bizzzzzz
Bizous Bandana.
tres jolies photos et de beaux texte
je reviendrai visiter votre blog sans probleme
et je desire vous faire savoir que moi je suis incapable de me promener nu ds la neige je suis bien trop frileux
comment faites vous cela?
attention a la grippe rire
voila pour la petite pointe d humour
tres humblement lolomaso
Et chaque scintillement de la lune sur le froid métal
Donnait naissance à un corps de femme similaire
A celui qui avait tant ému le chevalier
Ses yeux ne croyaient as en ce qu'ils voyaient
Tant les poses de la belle alternaient
Sans cesse plus provocantes et plus sensuellles
Que celles d'une diablesse née de la blancheur neigeuse.
Le destrier du chevalier semblait effarouché,
Et se cabrant fit les rayons de la lune
Multiplier à l'infini les images de ce corps magnifique.
Alors le chevalier envouté par la beauté démoniaque
De cette femme posa pied à terre, plantant son épée
Dans l'épais et blanc tapis qui jonchait le sol.
Il avança lentement vers l'un de ces corps,
Qui, sous son armure faisait dresser sa virilité,
Mais au fur et à mesure qu'il se rapprochait
L'objet de ses désirs s'estompait comme par magie.
Maintes fois, il tenta d'approcher le corps de la belle,
Maintes fois, il les vit disparaitre inlassablement.....
Alors le chevalier comprit qu'il vivait un rêve
Il remonta sur sa monture, emprunt d'une grande tristesse.
Les pas de son cheval retentirent étonnamment
Sur le sol pourtant recouvert d'une feutre tapis blanc.
Il revint vers son château, l'esprit en proie au désarroi,
L'âme en peine et le coeur immensément triste.
Mais quelques jours plus tard, il reçut la visite
De l'un de ses seigneurs accompagné de sa fille,
Et qu'elle ne fut pas sa surprise en voyant devant lui
La vivante apparition de cette princesse des neiges.
Il sut alors que son mirage n'était que prémonition,
Et aussitôt demanda la main de a jeune fille
Avec laquelle il vécut longtemps et heureux
Mais personne ne pourra vous dire si la neige
Devint ou non le théatre favori de leurs jeux amoureux.
Je ne l'aurais pas mieux écrite. Sorry... pas eu le temps !
Bizous Mon Roi Arthur...
Original et bien fait.
Peu, voir pas vu en effet, sauf peut être en Russie?
Mais j'ai eu très très froid !! Après ! Surtout les doigts des mains.
Au moins, c'est un souvenir gravé à jamais dans ma mémoire et c'est ce que j'aime .
Joli ce blog.
Belles photos. Tu es magnifique dans la neige ainsi.
Bises.
Il m'a fallu du courage!
A bientôt.
Bonsoir Titia,
Tu es bien courageuse de t'allonger sous la neige...
Et tu es magnifique....
Toujours de superbes photos et de magnifiques écrits...
Bisous à toi
Lyne
Un plaisir de voir cette ancienne série renaître grâce à ton petit mot posé ici.
pas frileuse la jolie dame, bon sang ! que j'aimerai être neige, pour fondre de plaisir...