Quelques gouttes seulement...

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Me chatouillent tendrement …

Se perdent et glissent entre mes seins...

Follement...

La nuit, j'ose rêver que je suis cette femelle

qui sort de sa tanière pour chasser l'étranger.

La nuit... La lune est si belle

que je m'en vais vagabonder...

Assoiffée de nouveautés.

Avide de chair abandonnée...

Je traque. Je débusque...

Chasseuse haletante , j'opère de mes armes offensantes.

Je blesse. J'attaque...

Le petit matin blafard deviendra mon havre de paix .

Lorsque, repue et fatiguée ,

j'irai m'endormir auprès de mon bien-aimé...

Enfin, le mois de Février se meurt.

Bientôt le printemps et toutes ses couleurs

Chevauchées fantastiques

Découvertes buccoliques...

Un bateau, une moto...

Une Ile...

Ce soleil, si chaud ...

Les flots glacés de sa rivière entourés de montagnes vertigineuses

Les plages... la chaleur de son sable

Le maquis, tout petit de hauteur mais si grand de profondeur

Les roches usées, rondes ou pointues qui vous toisent de leur hauteur.

Cette forêt, qui  n'est semblable à aucune autre.

Elle vous fait passer par les sentiers colorés de vert

pour redescendre dans des chemins de terre.

Notre bel été, revient à toutes jambes...

   ou les feux du corps et de l’esprit…

Dans le ravage

Dans le feu

Dans l’étreinte

Du corps et de la mémoire

Comme les lunes froides

Les larmes à venir

La fureur qui tire

Son dernier plan sur la comète

Je sais l’effort sans objet

Des conquérants qui passent

Par l’impossible porte

Jusqu’à perdre plus que le souffle

Plus que le viatique d’une autre vie

L’âme est cet irritant mystère

Que rien ne touche

Ni la pointe du scalpel

Ni le bout de la langue

Elle est tout entière du voyage

Sans retour et sans âge

Au plus près de toi

Je suis toujours à la limite

Tu es ce que j’ignore

Errance sur quelle ligne de fuite

Errance affranchie du décor

Se cherche entre nous un accord

Aux échos d’un monde dispers 

   Offrande que je te fais

Jour après jour assez fervente

Pour tenir l’aplomb de midi

Et toutes normes inversées

Dans un surplomb du ciel

On dirait que mon ombre s’efface…

Quoi qu’il en soit du secret

Le lieu prédestiné

Est partout

Il est inaccessible

Et pourtant

Ensemble c’est pour brûler

Au-dessus de nous-mêmes…

Les mots sont de 'Archangelica'

Un endroit secret à découvrir.

Mais... il vous faudra la clef pour ouvrir...

Écrivez lui ici , il vous trouvera...