Le blog de TITIA D'oR
Voici devant nos yeux un tapis verdoyant dont la couleur ferait palir un peu
plus de honte le soleil tombant.
Plantés aussi régulierement que des pièces disposées sur un jeu d'échecs, des noyers s'offrent à nous dans toute leur splendeur
d'automne.
Plus loin, quelques pommiers dont les branches plient sous le poid de leurs fruits tracent la barrière qui nous sépare de la voix férrée toute
proche.
En bruit de fond, le train qui passe, imperturbable. Cassant ce silence dans lequel rien ne bouge.
Une fine bruine nous caresse le visage et offre à cette nature vierge ce don bienfaiteur qu'elle attend pour resplendire en cette fin d
été.
La couleur pourpre d'une bouteille de Bordeaux ajoutée aux faibles rayons du soleil donne une note de couleur à ce tableau de maître. Le tintement de deux verres de cristal apporte la musique.
Habillés de noir et de blanc, nous sommes conviés à la cérémonie de la délectation de nos corps, avec pour seul témoin : Dame Nature qui posera sa signature sur le registre du ' Grand livre du Moment présent ' .
Allongée sur un plaid de la couleur de notre désir, j'attends qu'il vienne me servir ce délicieux vin .
Je me fait toute prête, toute disposée pour lui .
Nous avons comme spectateur proche, un arbre qui tente de toucher du plus de ses branches les gouttes d'eau que le ciel lui déverse.
Je me fait chatte dans mes postures juste pour évéiller en lui son instinct de
félin, il peut même entendre mes ronronnements discrets de plaisir naissant.
Je sais ce que j'ai envie d'être en cette fin d'après midi, à quoi je veux ressembler, en qui je désire me
tansformer pour lui.
Entre chienne... chatte... louve ou cochonne, mon coeur balance.
Le feu commence à bruler en moi.
Le vin coule dans ma bouche et avec délectation j'imagine que dans un instant ce sera la sève de cet Homme dréssé au dessus de moi qui prendra la place de ce breuvage qui fait enniver les sens.
Mon esprit se perd autant que mon envie se réveille, les émotions sont inversées. Je me rends compte qu'UNe autre va me remplacer dans ma propre peau de femme. Une âme, une attitude de bête se prépare à entrer en moi .
Je suis posée sur les genoux, il s'approche un peu plus près de moi et de sa
main, il fait entrer son sexe dur dans ma bouche. Je le prends, je le mange, le suce et l'aspire. Je le léche avec délice et envie goulue. Je joue avec son gland gonflé entre mes lèvres. Je le
mouille pour bien le faire glisser dans ma gorge, je l'enfonce encore plus profond jusqu'à m'en étouffer. Il me donne la cadence, je lui offre la décadanse .
Mon visage devient brulant et la fine pluie me raffraichit.
Son pantalon a glissé sur ses jambes pendant que son artaban glisse
autour de mes lèvres..
Voici maintenant que son sexe tendu mandie le chaud de ma bouche, vient me chercher et me pénètre la gorge. Je le bloque dans une main en continuant à bien le suçer et de l'autre je lui caresse ses boules rebondies. D'un mouvement précis, j'allie ces deux caresses en gardant le contrôle d'un rythme qui semble lui convenir à merveille .
Il se délecte de la ronde incesante que lui procure ma langue qui tourbillonne.
Et je suis à genoux devant lui, toujours... J'ai plaisir à le voir grand au dessus de moi, à être sa chose qu'il désire prendre comme il l'entend, à me guider dans le plaisir qu'il veut avoir de moi. Et j'aime me transformer en chienne pour lui, l'espace d'un moment comme celui là.
Etre soumise à ses ordres et à ses fantasmes, tout lui donner de moi, ne rien refuser pour mieux lui permettre. Je m'abandonne, je feins l'humilité de mon corps sans aucune pudeur ni retenues. Il me baisera comme une salope et me respectera pourtant comme sa soeur...
Il a gardé le verre dans sa main, comme si rien ne se passait et tranquillement il continue à boire...
Moi aussi je vais bientôt boire. Je le sens. Je le sais. Et j'attends ce moment.
Son mouvement se fait plus rapide, je l'aspire plus fort, l'enfonce plus loin encore...
Puis le verre tombe et se brise...
De doux spasmes se font sentir sous mes doigts. Puis je sens son nectar sucré se rependre par flots dans ma bouche. Humm... je le goutte, le fait tourner sur ma langue, joue de cette offrande au goût de miel .
Je me régale enfin. Je n'avale pas pour mieux profiter encore de cette saveur qui s'évanouira petit à petit au fond de ma gorge.
Je continue à faire entrer et sortir sa queue de ma bouche en mélangeant salive et doux sperme.
Douce frénesie d'un moment qui ne s'arrête pas, un autre instant va cependant prendre le relais...
Il me relève rapidement, me colle contre cet arbre tout proche qui nous regarde, mes talons s'enfoncent dans l'herbe humide. Je ne peux plus bouger, je suis prisonnière, coincée entre l''écorce et cet Homme qui se colle dans mon dos.
Il relève ma fine jupe, mes fesses sont nues, mes bas noirs s'accrochent contre le tronc...
Il pleut en moi comme il peut sur nos têtes, avec ses doigts il fait remonter le mouillé de ma fente jusqu'à mon petit trou. Il les enfile partout à la fois, je tends mes fesses et me cambre... J'ai envie dêtre à lui toute entiére, me sentir possédée dans ce que j'ai de plus intime.
Je sens son sexe se frotter contre mes fesses, contre mes deux orifices maintenant bien prêts et offerts.
Il me fait m'incliner un peu plus encore. Il vient me pénétrer, s'enfonce dans ma chatte dégoulinante, instant merveilleux d'un va et vient qui se fait de plus en plus rapide. Je carresse de mon index mon clitoris tout tendu de désir. Ma joue se frotte contre l'arbre. Je perds presque l'équilibre. Il me retient et me tient. Il m'attrappe avec fougue.
Je sens tout à coup son sexe sortir et venir se coller contre mon petit trou qu'il prendra soudainement.
C'est un mélange de plaisir et de douleur momentanée qui laisse la place à ce grand laisser aller qu' est le bonheur d'appartenir à l'autre au plus loin de son esprit abandonné.
Sodomie exquise qui réchauffe mon corps et embrase mes
fesses.
Le plaisir de la soumission.
Je me fais cochonne maintenant.
J'entends le train qui crisse sur les rails et la pluie se fait plus forte.
Je jouis à n'en plus finir dans ce décor et cette ambiance d'automne
naissant ou la pluie nous transperce maintenant.
L'humidité maitresse des lieux nous envahie et remplie mon ventre d'une nouvelle semence.
Nous n'avions pas à nous rhabiller, nous courerons vite en riant comme deux enfants dans un champs, puis nous nous en irons comme le train qui file au loin ...
Coeurs battants sous pluie battante...
Houlà! v'la très longtemps que je n'étais point passé par ici......